ARHAT - Dead life

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-

1 août 2023

" Chronique du premier album des Ukrainiens d'ARHAT sorti en décembre 2020. "
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Aujourd'hui direction l'Ukraine pour (re)découvrir le premier album d'ARHAT, « DEAD LIFE », sorti en décembre 2020. Formé en 2017, le groupe évolue dans un univers death/groove/thrash : on pense tantôt à  Meshuggah, tantôt à  Sepultura/Soufly ou encore à  Pantera. Avec toutefois la particularité d'avoir toujours cherché à  incorporer des sonorités orientales pour se démarquer d'autres groupes pouvant évoluer dans un registre similaire (comme en témoigne le titre « FREEDOM » ou l'instrumental d'ouverture « EDGE OF THE ABYSS »). Cette patte se retrouve également au niveau des percussions de Petro Pavlovsky sur « OUTCAST », du chant et des choeurs féminins de Kapshuk Kateryna sur « ARHAT » (notons que ces 2 artistes sont des musiciens de session et ne font donc pas partie du combo).
En parlant de percussion j'ai l'impression, au fur et à  mesure des écoutes, que la batterie est mise au premier plan, qu'elle ressort vraiment du lot. Un peu comme si tout était pensé pour mettre le kit de Dmytro "La De Vill" Sychov en valeur, en plus de donner la couleur et la direction substantielle que doit prendre un morceau. La guitare d'Anton Skrebov venant alors épouser au mieux ces fréquents changements d'ambiances et de rythmes d'un morceau à  l'autre, voire au sein d'une même composition. C'est en tout cas la sensation que j'ai eu à  l'écoute de ce disque.
L'influence thrash se fait sentir au niveau des riffs guitare sur « FREEDOM » et aussi sur « MANTRA » qui clôture l'album de la plus belle des manières (les chÅ“urs féminins et les percussions renforçant le côté « mystique » si je peux dire).
Quant à  l'aspect groove metal, entre les parpaings balancés par le gratteux précédemment cité et le chant toute gorge déployée d'Alex Sitkoff, on a de quoi se fracasser la nuque ! Il se dégage même parfois un léger côté nu-metal comme sur « DEAD LIFE » (la basse bien ronde d'Anton Inov donne envie de jumper), sur « MAXIMALISM », et même un côté cyber-metal sur « DANGER OF DEATH » (ce dernier m'évoque le MACHINE MESSIAH de Sepultura). Mais rassurez-vous le chant reste guttural et caverneux à  souhait ^^.
ARHAT c'est bien plus que du death à  tendances groovy ! On le constate d'ailleurs assez facilement lorsque l'on compare « STATELY RUINS », composition plutôt classique dans son approche, aux 8 autres extraits plus originaux et personnels enregistrés sur ce premier opus. De bonnes raisons de se pencher sur ce « DEAD LIFE » illustré par un artwork sublime de Dmytro Yurchenko.
Bonne écoute.
Clip de « FREEDOM » :
Full album :
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