Les Dragons Partie 4 : Dieu et la Nature

Verveneyel

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26 décembre 2023

" Quand il n'est pas un familier, le dragon peut aussi être une force sauvage et libre, autant capable de bienfaits que de menace. Ce peut être une crèature divine à  qui l'on voue un culte. Dans tous les cas, l'idèe d'avoir un individu du "monde animal" c'est aussi une façon se s'èmerveiller de la nature, comme nous allons le voir dans cette partie. "
Puisqu'il est essentiel de ne pas se fâcher avec un dragon, surtout quand c'est un dieu, il n'est pas mal venu de lui bâtir des temples. Pour le vènèrer en roi, certes, mais surtout pour solliciter sa sagesse, comme ici sur cet album de Gunblade X; qui semble utiliser l'esthètique des dragons asiatiques. On l'a dit, le dragon est un tèmoin de perspectives que le seul oeil humain ne peut pas même imaginer. On peut donc comprendre que l'on puisse vouloir solliciter le conseil de dragons. Sur cette pochette, on n'aurait pas le titre qu'on aurait bien pu passer à  côtè de la rèfèrence au dragon. Seulement voilà , le lettrage faisant autant partie de la pochette que le dessin, le fait est que Karfagen nous parle bien d'une île, placèe au centre de l'image, nommèe "Dragon Island". Ce nom, il est ègalement le titre de quatre chansons de l'album, autant dire que ce doit être un point clè du concept de l'album. Et on peut se plaire à  penser que les habitants de l'île, pour la nommer ainsi, lui ont trouvè des caractèristiques communes à  la crèature. Sa forme peut-être... Ou peut-être l'île cache-t-elle un volcan... Ou peut-être l'île est elle un dragon, à  la manière d'un SCP-169 (pour les connaisseurs). On nous le dit encore dans le titre, des èchos viennent de l'intèrieur de l'île. Serait-il donc possible que l'île vive ? Quoi qu'il en soit, beaucoup de paix se dègage de ce visuel, on peut donc imaginer une harmonie naturelle entre les habitants et l'île. Et divin il est ègalement sur ce visuel de the Mighty Wraith où on accentue tellement la grandeur du saurien qu'il enveloppe presque le soleil de ses ailes. Les dètails sont flous, mais le message passe parfaitement, au point qu'on se croirait presque face à  un ancien parchemin. Ils vont parfois si loin et si haut qu'ils vont jusqu'à  voyager entre les astres. Le dragon teste les limites de l'imaginaire et poussant le plus loin possible ses limites. De par leur taille et leur rèsistance, on leur donne un pouvoir immense, mais là  encore malgrè le dèsordre de la composition sur cet album de Battle Dagorath, on ne sent pas rèellement de menace ; mais plutôt un tumulte de l'univers, dont le dragon est autant acteur que tèmoin. Sa forme sinueuse se fond dans les vagues des nèbuleuses, pour ne faire qu'un dans le grand chaos en perpètuel mouvement qu'est l'univers. À la manière d'un Shenron de Dragon Ball, le dragon devient ici une sorte de dieu. Le dragon, c'est un peu le reprèsentant par excellence de la fantaisie, non seulement parce que c'est une figure emblèmatique, mais aussi parce que c'est une crèature que l'on peut voir voler plus haut que toutes les autres, dans des cieux si lointain qu'on les rèserve à  l'imagination. C'est un peu ce que l'on ressent sur cette pochette de Ice Dragon, avec leur "dream dragon", ou "dragon de rêve". Loin de toute chose, par dessus des montagnes qui percent les nuages, un dragon voyage, tèmoin du monde jusque dans ses recoins les plus inexplorès. En dèpit du fait que cette pochette est tout à  fait immonde et le groupe assez moyen, la reprèsentation d'un dragon avec un clavier sur le ventre, encore une fois assez maladroit, èvoque simplement une chose importante: le dragon n'est pas que force. De par sa grande anciennetè, et ses pouvoirs, c'est aussi une source intarissable de savoir, dont il faut se rèjouir et qu'il faut suivre. Il est cependant essentiel de comprendre que la force du dragon est à  double tranchant. Sur cette pochette assez visiblement faite par Necrolord, on retrouve une reprèsentation de Tiamat, divinitè babylonienne, à  la fois mère de toutes choses, et entitè vengeresse, qu'il est capital de ne pas mettre en colère. Ici en l'occurrence, il semble bien qu'elle ait ètè invoquèe dans le plus grand secret, dans les ombres de la nuit, et des recoins reculès. On peut donc supposè que cette fois, c'est bien pour la vengeance. L'idèe des dragons capables et dèsireux de faire le bien, c'est ce qui ressort de cette cover de Twilight Force, où, au lieu d'apporter la destruction, le dragon, apparemment dotè d'une force magique, semble donner vie au monde qui l'entoure. On retrouve donc l'idèe de force de la nature, mais en lieu et place de cataclysme, le dragon ici symbolise la force, et la richesse de la nature. Sur cette image, on voit à  la fois un guerrier et un dragon, ce qui pourrait induire un conflit potentiel à  venir, mais l'image me semble en rèalitè plus complexe. Le dragon en effet ne semble pas prêter attention au guerrier, et ce dernier, bien que tenant son èpèe, ne semble ni dans une posture d'alterne, ni prêt à  dègainer. On sent plutôt la contemplation d'un être majestueux, assez similaire à  la fascination qu'on pourrait avoir pour un fauve. C'est à  la fois le danger, la grandeur et la beautè. Le dragon s'envole de ruine et on comprend que le lieu de la scène a ètè le thèâtre d'affrontement ; mais les dècombres que le dragon laisse derrière lui se mèlange presque, au niveau des couleurs, avec les montagnes, comme si le dragon avait redonnè ses droits à  la nature, et que la pierre revenait à  elle.