ABBYGAIL – Escape From Reality

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ABBYGAIL c’est une bande de potes du ch’nord qui joue un p*tain de rock n'roll et qui nous propose, en ce mois de mai 2025, un 4^ème album (le second via Ellie Promotion). Il s’est écoulé 3 ans et demi entre la sortie de ce « ESCAPE FROM REALITY » et leur précédent opus studio « STILL BURNING » dont on vous avait parlé dans nos pages (n’hésitez pas à la chercher sur notre website). Quand je m’apprête à mettre le CD dans mon lecteur, je m’attends à passer un moment plutôt sympa (alerte spoil : ce sera encore meilleur ^^).

L’écoute débute avec très australien « LADY OF THE NIGHT » qui nous rappelle que, dans notre belle région des Hauts-de-France, il n’y pas que les OVERDRIVERS qui savent balancer, avec brio, des riffs que ne renierait pas ce bon Angus Young. Place à « SERIAL LOVER » dans un esprit un peu plus fat et punchy (un peu plus sleazy si vous préférez). L’envie de taper du pied est déjà là, ça commence bien. On change d’ambiance avec « MEMORY LANE » qui lorgne du côté de la bande à MICK JAGGER et KEITH RICHARDS tant au niveau de la voix que des instruments. On sent également cette fibre/affiliation 70’s british sur « BEHIND THE SCREEN » placée un peu plus loin dans la tracklist. J’en profite d’ailleurs pour souligner que Bertrand n’a jamais aussi bien chanté derrière son micro (belle performance vocale du frontman). Vient maintenant « LONG BLACK COAT CHAPTER II » qui m’a rappelé, par petites touches, l’esprit des derniers albums de BILLY IDOL. Je ne sais pas si c’est intentionnel, en tout cas j’adore. J’ai ensuite été totalement embarqué par le riffing addictif de « DRINKS ON ME » qui nous montre que le combo sait faire preuve de variété dans ses compositions. On ne s’ennuie pas une seconde pour le moment.

                                                                                   (Crédit photo : Barry wm)

Retour au pays des koalas sur « THE KING OF ROCK N’ROLL » avec ces guitares très AC/DCiennes (c’est le morceau qui m’a le moins marqué, je l’ai trouvé un poil trop classico-classique par rapport au reste). Par contre « CLOCKWORK ORANGE SOCIETY » s’avère être, en ce qui me concerne, l’un des titres phares de ce « ESCAPE FROM REALITY » en nous montrant qu’ABBYGAIL n’est pas à prendre comme un simple ersatz des Australiens, et ce même s’ils savent très bien le faire (comme sur « THE BLANK PAGE AND THE PEN » qui clôture le skeud). « THE DAY EVERYTHING CHANGED » revient à quelque chose de plus direct et riffé (le solo est, encore une fois, aux petits oignons) pour ensuite rendre hommage à OZZY OSBOURNE sur « THE PRINCE OF DARKNESS » dont le refrain contagieux risque fort d’entrer et de rester dans pas mal de têtes (l’autre titre vraiment très fort du disque de mon point de vue).

En conclusion ABBYGAIL nous livre, incontestablement, son meilleur album à ce jour ; ni plus ni moins ! Bravo et merci les gars. Ah oui, j’ai failli oublier : le groupe sera à l’affiche du RAISMESFEST 2025 le samedi 13/09…vous savez ce qu’il vous reste à faire ^^.

Bonne écoute.

                                                                                         (Crédit photo : Barry wm)