Centrifuger : Cerebral Extinction - Escape From Illusion

Brutaldeath

Deathmetal

Europe

Italie

Metal

Musique

Techdeath

Verveneyel

-

1 août 2023

" Voilà  un moment qu'on ne s'étaient pas mis, tous ensemble, la tête dans un mixeur pour faire du smoothie de cervelle. "
Voilà  un moment qu'on ne s'étaient pas mis, tous ensemble, la tête dans un mixeur pour faire du smoothie de cervelle.
Le nectar du jour, c'est Cerebral Extinction, et son troisième album : Escape from Illusion.
De retour en 2022, le groupe de Tech Death italien propose une musique riche et mature qui saura rassembler les fans extrêmes d'hier et d'aujourd'hui. Parce que si le groupe a effectivement une approche très virtuose, il est à  noter que la production a quelque chose d'old school, avec des instruments qui jouent avec le métronome plus qu'ils ne le sacralisent, un son parfois un peu garage, avec une approche de la stéréo qui fait parfois penser à  du vieux Heavy Metal.
Description de l'image
On tient là  du Tech Death pour ceux qui sont plutôt fans de Caracariass et Gorod. Les morceaux sont assez épiques, le but n'est pas de vous désarçonner complètement. L'entrée en matière, "Asymmetrical Trap Body", conviendrait notamment à  des fans de Death mélodique, quand son successeur, Transmutation, trouverait grâce chez les fans de Brutal Death qui aiment Vital Remains. Il y a du lourd comme de l'aérien, du subtil comme du bas du front ; pas mal de refrains rassembleurs. On a même une mini reprise au piano de Rings of Saturn sur le dantesque "The Intruder Part I". La voix caverneuse pourrait même aller chercher les amateurs de Death à  l'anglaise.
Les amateurs de Tech moderne, ne partez pas, car on retrouve dans le bazar de blasts et de riffs épiques cette basse au son rond des Obscura et autres First Fragment ; exécutés sur un instrument moderne sans tête tout droit venu du future.
On retrouvera aussi pour mieux nous séduire ces arpèges et accords aigus joués en let-ring pour ponctuer les cavalcades ; et quelques riffs mineurs en tremolo picking qui gagneraient presque les faveurs des fans de Black les plus ouverts. Vous en voulez encore ? Des petites saccades ? Il y en a !
Vous l'aurez compris, c'est riche, et ça reste digeste, il y a matière à  headbanger, matière à  faire travailler l'imaginaire, des espaces pour reprendre son souffle ; le tout dans un packaging magnifique !