Le premier album de Certa Mortis était une réussite, le deuxième se devait d'être aussi bien, voir
meilleur…. Et c'est le cas !
Ce one man band nous a fais découvrir son univers et maintenant il réussi la performance
d'enchaîner avec une nouvelle offrande a tous les amoureux de se que certains ( dont moi ) appellent
l'âge d'or du black metal, à savoir le début des années 90 avec notamment Emperor, Mayhem,
Marduk. Je ne cite que ses trois légendes du black metal car il me semble que Certa mortis est une
version moderne et française de ce metal extrême scandinave tant cher à de nombreux puristes du
genre. « Tenebrae Mortis Aeternae », dont la sortie est prévue le 14 janvier chez Drakkar Production,
nous plonge directement dans une ambiance sombre avec une introduction très bien trouvée, d'une
froideur absolue.
Le tout pour enchaîner naturellement vers de la violence pure, un black metal avec
des influences puristes mais loin du son d'un raw black metal, la production est ici plutôt clair,
chaque instruments se distingue à la perfection, les riffs de guitare sont inspirés et je pense que la
main droite de Fabien ne s'arrête jamais sur ce nouvel opus ! Même si je dois admettre que les
tempos sont variés et les morceaux suffisamment longs( environ 6 minutes chacun) pour étaler aux
maximum les envies de l'architecte .Tantôt d'une violence incroyable, tantôt lumineux par les
mélodies de guitare, rappelant dans certaines parties des harmoniques digne d'Emperor ( niveau
compliments/comparaison y a pas mieux). Certa mortis se permet même le luxe d'avoir la voix
écorché bien black metal, avec une facilité déconcertante dans le flow et la vitesse d'exécution, ne
laissant que peu de repos à l'auditeur mais pour son plus grand plaisir évidemment.
Vous l'aurez compris cher lecteurs et frères de metal, je suis conquis par cette album, la France nous
offre depuis un certain temps une qualité de sorties incroyables pour tous fans de la musique du
malin ( Seth , Hegemon, Corpus diavolis, Gorgon, Certa mortis….) . L'année commence à peine que
j'ai déjà , sans le moindre doute, un de mes albums préférés de l'année !