Dead Crown

Dead Crown est un one-man band créé en 2009 par Fausto. On est en présence d'un black épique parfois ambiant. Au niveau des influences, on peut citer Burzum ou Summoning. Alors, je vous vois venir, vous vous dites encore une pâle copie de Burzum. Loin de là ! C'est ce que l'on va découvrir ensemble.

A noter que le groupe (si je puis dire) compte déjà trois albums à son actif, ''Frozen Blood'' (2011), The Warrior's Way (2014), Nature is my temple (2018) et un EP ''Tales from the frozen lands part 1'' (2020).

On va s'intéresser de plus près au nouvel EP ''Tales from the frozen lands part 2'' paru en Février 2021, qui comporte quatre titres, si vous le voulez bien.

Je ne vais pas faire durer le suspens bien longtemps. On est sur un chef d'Å“uvre. C'est une invitation au voyage cet EP.

Dès les premières notes d' 'Incarnatum', on est happés par un clavier majestueux (qui refera parler de lui de temps à autre tout au long du titre) puis vient s'installer la batterie et un riff cristallin. L'ensemble est porté par un growl puissant et l'on est clairement envoûtés par cette musique d'une pureté incroyable. Le clavier (je ne m'en remets pas) procure des frissons, et que dire de l'apparition de la voix claire, qui est juste magnifique. Une partie ambiante nous fait ensuite planer quelques instants, pour mieux repartir toujours sur la voix claire. On finit en beauté sur un growl et le fameux clavier. Magique ! Véritable coup de cÅ“ur dès la première écoute !

Ensuite, on enchaîne sur 'The Wolf & The Hunter', avec son chant que je qualifierai d'incantatoire (l'effet est réussi en tout cas) puis la batterie et la guitare font leur brusque apparition, accompagnées d'une subtile orchestration. Par la suite, le growl puissant de Fausto revient en force ainsi qu'une présence féminine, sur des chÅ“urs, qui élèvent le morceau vers des hauteurs infinis.

Le troisième morceau s'intitule 'Borealis'. Il démarre fort par un blast beat appréciable, accompagné bien sûr par des nappes de claviers envoûtantes. L'atmosphère est glaciale à souhait (à l'image de la somptueuse pochette) L'alternance, entre la voix growlée et la voix claire, fonctionne à merveille. 'Borealis' finit en douceur avec une note ambiante.

On en vient au dernier titre, 'Vintergod', tout en finesse avec sa musique ambiante très inspirée, saupoudrée d'une voix claire toujours déchirante. C'est d'une grande beauté.

Fausto réussit le tour de force de sublimer le style de musique qu'il affectionne. Il a su dépasser ses influences principales, pour nous proposer quelque chose d'unique et de grandiose.