" Chronique du premier album de HARSH (Agence Singularités). "
Crédits : Armen B. Photography
Retour en 2020, le 29/02/2020 plus précisément : je suis au Forum de Vauréal pour Anvil et je découvre HARSH que je ne connaissais pas. Totalement emballé par leur prestation je décide de les suivre sur les réseaux sociaux. Fin 2020, ils demandant à leurs followers de proposer des idées de reprises. Je propose « DON'T STOP BELIEVIN'' » de Journey car j'estime que cela colle parfaitement à leur univers et à la voix de leur chanteur. Coup de bol le groupe la choisit (lien ci-dessous - ils feront par la suite, début 2021, un medley des meilleures propositions) et le résultat est bluffant. J'attendais donc impatiemment de découvrir leur premier album studio (à noter qu'un premier EP, « Slave », était déjà sorti en 2018). J'ai donc été ravi de découvrir dans nos réceptions leur premier album « Out Of Control » en avant-première (merci Agence Singularités).
Pas de doute avec « GOOD LOVIN' » qui annonce la couleur : back to the 80's. J'ai instinctivement pensé à Y&T, groupe américain culte qui savait faire cohabiter, pour le meilleur, le heavy metal british et le hard rock US. Une entrée tonitruante qui nous montre la patte et la griffe de nos frenchies.
Clip de « GOOD LOVIN' » :
« THE SOUND SHE DOES » est plus groovy tant dans la voix (qui me rappelle celle de Lex Koritni - Koritni/Green Dollar Colour) qu'au niveau des guitares (qui lorgnent plutôt du côté de Nuno Bettencourt d'Extreme). On retrouve à nouveau ce côté Koritni dans le chant d'Albert (chant/guitare) sur « NEVER LET GO », ce qui, vous l'avez compris, n'est pas pour me déplaire, bien au contraire (d'autant plus que leur dernière sortie date de 2018).
« BELIEVE ME I'M ALIVE » parlera forcément aux fans de Bon Jovi (qui d'ailleurs n'a pas sorti un aussi bon titre depuis longtemps), mais également à celles et ceux de Slash featuring Myles Kennedy and The Conspirators avec ce solo que n'aurait pas renié Slash (la voix qui monte assez haut sur le refrain évoquant aussi celle de Myles Kennedy). Le constat vaut également pour la ballade « A BETTER TOMORROW » qui nous plonge elle aussi dans cette ambiance.
« HOLD YOU TIGHT » revient à quelque chose de plus direct dans la lignée du morceau d'ouverture. Si le riff d'ouverture de « FIRE AT WILL » évoque inévitablement AC/DC, ça serait une erreur de réduire ce titre à une simple comparaison avec les géants australiens. HARSH se sert de certains de leurs gimmicks (guitares, batterie et choeurs, tout particulièrement sur le break) pour enrichir leur composition. Savoir puiser et trier dans ses influences pour ne retenir que le meilleur est un marqueur de talent(s). L'album se termine avec « MAKE THE LAW » dont le refrain fédérateur a de très fortes de faire chanter les salles de France et de Navarre (clip en fin d'article).
Clip de « FIRE AT WILL » :
HARSH a su extraire la substantifique moelle de la scène hard rock des 80's-90's pour nous proposer un premier album séduisant de la première à la dernière note, tant sur le fond (8 titres sans fioriture qui vont à l'essentiel pendant 33 minutes) que sur la forme (prod°, mix…). Le tout en autoproduction qui plus est, chapeau messieurs. Plus qu'une madeleine de Proust : une déclaration d'amour au hard rock des années MTV.
Je n'ai plus qu'une hâte : les revoir sur scène pour découvrir ces nouveautés en configuration live. Et logiquement je vais être enfin exaucé en 2023 : après 2 reports successifs en raison de la pandémie, HARSH partagera l'affiche avec LOUDNESS et GREY ATTACK au Forum de Vauréal le mardi 11 avril 2023. See you there ^^.