HELLROCK - This is metal

France

Heavymetal

Metal

Musique

Evil Ted

-

1 août 2023

" Chronique de « THIS IS METAL », premier album des Toulousains d'HELLROCK. "
Description de l'image
« THIS IS METAL ». Avec un titre aussi fort et évocateur, le groupe se doute qu'il va être attendu au tournant, surtout lorsque l'on découvre que c'est leur tout premier album. Quelques signaux nous semblent déjà  plutôt encourageants : si l'album était déjà  disponible depuis 2020 en autoproduction, il bénéficie aujourd'hui d'une vraie sortie via un label ; on retrouve Paul Eysette d'Heavylution derrière le micro (dont le style de chant a été de nombreuses fois comparé avec Bruce Dickinson - la ressemblance est frappante sur « SAILING TO ATLANTIS »).
Est-ce encore une bonne pioche du jeune label français STEEL SHARK RECORDS qui nous avait déjà  très agréablement surpris en dénichant les colombiens de LEATHER WITH (chroniqué dans ses pages l'année dernière) ? C'est ce que nous allons voir tout de suite.
Le titre éponyme ouvre l'album et on constate que le groupe ne nous a pas menti sur l'étiquette : c'est bien du metal, et du bon pour le moment. Un condensé de heavy-speed bien mélodique qui fout une patate d'enfer et qui fera inévitablement un carton en live. à‡a commence bien.
On continue dans le heavy plus traditionnel avec le très maidenien « THE WANDERER » sur lequel Paul et les guitares nous rappellent souvent, et pour le meilleur, la bande à  Steve Harris. Ce constat vaut également pour la pépite « SAILING TO ATLANTIS » qui aurait pu avoir sa place sur leurs sorties post-2000 (albums « BRAVE NEW WORLD » ou « A MATTER OF LIFE AND DEATH » au hasard ^^). Deux très bels hommages aux légendes britanniques (mes morceaux préférés de l'album) !
« OUTLAW » change de cap et de chanteur. En effet, Patrick Van Maurik vient nous bercer sur une power-ballad plutôt typée US (normal avec un tel intitulé me diriez-vous). On le retrouvera à  nouveau sur l'autre ballade, « HEARTBEAT AWAY », qui m'a cependant un peu moins plu (en dépit d'un petit côté SCORPIONS sur le solo).
Retour à  quelque chose de plus costaud avec un « OPERATION CITADEL » dans une veine plus power-speed (le refrain ultra fédérateur et le solo sauront séduire les aficionados du style).
Nous sommes ensuite pris d'une irrésistible envie de taper du pied avec le punchy « DON'T COME ALONE » et ses allures de heavy teuton oldschool. Encore un bon point que l'on peut attribuer aux Toulousains.
Après un « BLOOD RED LINE » dont le riffing en cavalcade est propice au headbanging, viennent « THE SAVAGE FROM THE MOUNTAIN » où Alexandre Hilbert (ex NIGHTMARE, ex LONEWOLF) vient taper un solo bien shred et le bien speed « KING OF SHAME » qui nous confirme que le groupe n'est pas qu'un simple ersatz d'Iron Maiden mais comme un inconditionnel du metal produit durant les 80's.
L'album se termine sur l'instrumental « EPITAPH ». Un clin d'Å“il à  l'album live de Judas Priest ? Cela ne serait pas surprenant au regard de l'atmosphère qui transpire sur chaque composition.
HELLROCK se montre à  la hauteur de ses ambitions sur « THIS IS METAL », qui doit être pris comme un hommage, comme une déclaration d'amour à  notre courant musical préféré. Vous pouvez reprendre à  volonté de ces madeleines de Proust, elles ne vous feront pas grossir et combleront votre appétit de bons gros sons saturés. Régalez-vous ^^.
Bonne écoute.
Clip de « THIS IS METAL » :
Description de l'image