" Chronique du 2nd album du groupe HORSKH, « WIRE », sorti le 22/01/2021. "
Avec 12 titres sur un peu plus de 34 minutes, les Bisontins ont décidé de privilégier l'efficacité, le côté direct dans leurs nouvelles compositions en alliant la puissance du metal au côté bien catchy de l'électro (ainsi que d'autres petites touches de grunge et de noise comme nous allons le voir).
Les 3 premiers extraits « STROBES », « TRYING MORE » et « MUD IN MY WHEELS » nous plongent tête première dans leur univers plus metal/électrique. Le premier et le troisième nous rappellent la scène metal-indus des NINE INCH NAILS / MARILYN MANSON / MINISTRY, tandis que le second évoque par moment le grunge/garage à la NIRVANA. Le rendu est sombre, lourd mais entrainant un peu à l'image de ce que pouvait proposer en son temps THE PRODIGY, groupe électro qui lorgnait pas mal vers notre scène metal.
Si « A BREATHE BEFORE YOU FALL » ralentit un peu le tempo, cela ne se ressent guère en termes d'impact. En effet, le refrain reste toujours énervé et contraste bien avec les couplets où le phrasé/flow m'évoque plutôt la scène rap.
Difficile de ne pas voir dans « CUT THE KNOT » un hymne électro taillé pour secouer les boîtes de nuit tant le rendu est électrisant (le constat vaut également pour « BLACK SWITCH » et l'excellent « PULL THE WIRE » qui sont dans un esprit assez techno). Let's dance ^^.
Après un « STOLEN MEMORIES » plus posé et qui tranche avec le reste de l'album (il est placé en milieu d'album, un peu comme pour nous permettre de reprendre notre souffle avant de repartir de plus belle), « BREAK OFF » nous ramène progressivement vers quelque chose de rythmiquement plus soutenu (un peu à la manière d' « A BREATHE BEFORE YOU FALL » précédemment cité).
Le tempo augmente significativement avec « COMMON CRIMES » et son refrain imparable (un des tous meilleurs morceaux du skeud). Aie aie aie, ça va pogoter sur les dancefloors ^^. Le terrible « SET ON FIRE » nous ramène, quant à lui, sur des sonorités metal-indus toujours plus agressives (ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire).
L'instrumental « MAY DAY » vient clore « WIRE » dans une ambiance plus « noisy » (un peu dans l'esprit de ce que peut proposer A PLACE TO BURY STRANGERS).
Avec son univers sombre, puissant mais contagieusement catchy HORSKH se positionne comme un groupe idoine pour clôturer un fest dans une ambiance festive et dansante. « The rythm of the night » en quelque sorte ^^. Enjoy !