En cette période estivale, vous avez certainement besoin d'un petit peu de musique pour vous tenir éveillé dans les embouteillages et faire chanter la famille sur les sièges passagers.
Ne cherchez plus, j'ai ce qu'il vous faut : une série d'EPs survitaminés du trio l'Uomo Nero, qui fait du bruit depuis les terres arides du Nouveau Mexique.
Ce sera une trilogie, le groupe l'a annoncé, mais pour l'instant on n'en est qu'au deuxième, sorti en juillet 2021 : Elle, De la Mer. Le groupe voulait à travers sa musique raconter un thriller, les pochettes de chaque sortie donnant davantage d'indices sur le dénouement. On invitera donc les bilingues parmi vous à se pencher sur les paroles, et à tous les autres, d'ouvrir l'oeil.
Si le groupe semble particulièrement amateur de jeux linguistiques, ne vous y trouvez pas, on n'est pas ici pour écouter du Charles Trenet : L'Uomo Nero c'est un groupe de Hard Rock, très influencé Blues, un peu Garage par-ci, un peu Desert par-là . C'est une musique très chantante, qui ne fera pas de mal aux fans de Guns'N'Roses : ça respire le sud-ouest Américain dans le riffing, et dans le son du chant. Il convient de noter d'ailleurs que le chanteur a un sacré coffre, entre Paul Stanley, Curtis Stigers et David Lee Roth. Rien de tel pour mener le navire devant une grosse guitare bien lourde et une basse distordue bien criarde.
Ce deuxième EP vous donnera de quoi secouer la tête, avec deux morceaux qui ont des airs de pozer ballad sous Red Bull (une recette que le groupe semble maîtriser sur le bout des doigts à en juger par certains morceaux du premier EP, sorti en 2020), les deux autres étant des hymnes de festival qui sentent bon le sable chaud et les cactus ; mention spéciale à "Too Late Too Long" qui devrait mettre tout le monde d'accord.
Bonne découverte à toi, auditeur, attache ta ceinture pour une bonne tranche de fun.