Scooby-doo, où es-tu ? : Cimitir - Duskhymns

Amérique

Dungeonsynth

Horreur

Musique

USA

Verveneyel

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1 août 2023

" Les amis, l'univers des sous-genres musicaux est un puis sans fond, et ce n'est rien de le dire. En quelques heures passées sur quelques sites spécialisés de bon alloi, vous pouvez revenir la tête chargé d'un galimatias de descriptifs obscures qui vous feront tantôt passer pour un illustre érudit où un emmerdeur notoire... "
Les amis, l'univers des sous-genres musicaux est un puis sans fond, et ce n'est rien de le dire. En quelques heures passées sur quelques sites spécialisés de bon alloi, vous pouvez revenir la tête chargé d'un galimatias de descriptifs obscures qui vous feront tantôt passer pour un illustre érudit où un emmerdeur notoire.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Hé bien parce qu'à  vrai dire, certains sous-genres ne sont pas toujours très transparents sur la musique qu'ils désignent (le Ska par exemple), mais ce n'est pas le cas de celui qui nous intéresse avec cette chronique. Sur la mine d'or qu'est Dungeon Synth Archive, Cimitir est désigné sous le doux et à” combien attirant descriptif de "Cryptwave".
Voilà  de quoi nous faire cliquer sur l'icône "play" avec un certain enthousiasme. En plus on a les yeux gâtés par la vue superbe d'un vieux manoir qu'on verrait bien habité par Vincent Price, avec un grain d'image qu'on fantasmerait presque digéré par un moteur graphique de Game Boy Advance ou un auteur des Contes de la Crypte. Pas de doute, avec tout ça, il faut qu'on écoute.
Alors ? Verdict ? Mais c'est génial, diable ! C'est le genre de son qui rend heureux le fan absolu de la famille Addams (série des 60's bien-sûr) particulièrement jovial. C'est le délice auditif de ces récits horrifiques attachants où l'horreur n'est pas tant une chose à  craindre ou une catharsis qu'un art de vivre et une façon de concevoir le bonheur. C'est une musique qui fait de l'épouvante à  grosses ficelles, avec des lignes de basses toute rondes et pâteuses, des sons de cloches, des faux choeurs, des violons dramatiques, sans oublier un joyeux pataquès de chromatismes. Entrer dans cet EP de Cimitir, c'est se garantir le petit plaisir coupable de jouer les grands méchants monstres cachés dans le placard pour effrayer les notables.
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C'est une entrée en matière dans cet univers ma foi fort à  mon goût, qui fleure bon les toiles d'araignées et le formol, pleine de qualité de composition, que je conseille très chaleureusement ! Avis à  tous les non-morts (qui ne sont pas des vivants non plus).
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