Amis aux moeurs légères, amateurs de headbangs dont l'âme ne vaut pas cher, approchez, approchez ! Venez découvrir ce qui se fait de neuf dans nos bonnes et belles contrées !
L'album qui nous intéresse ici nous vient tout droit de Bayonne, mais aussi de l'excellent label M&O Music, que je remercie pour leur confiance et qui m'épate toujours par la diversité de son catalogue.
Alors qu'est-ce qu'on écoute aujourd'hui ? Réjouissons-nous chers lecteurs car un groupe vient, une fois de plus de sauter le pas du premier album : j'ai nommé The Hellectric Devilz, et leur pétillant The Hellectric Club.
Parfait pour séduire certains puristes, THD c'est une sorte de collision brutale entre le Heavy Metal de vieilles pierres, le jeune Thrash Metal, et le Glam Rock. Comprenez, on a un Heavy Thrashisant, au riffing abrasif entre Judas Priest et Overkill, avec des paroles peu recommandables (du cul, des flingues, des soirées endiablées, de la baston...)
Le groupe ne ment d'ailleurs pas sur la marchandise : l'artwork de cette première galette, signé par notre champion national Stan W Decker, nous montre des succubes affriolantes, deux poivrots qui se battent, mais aussi un Punk à mohawk, des néons, du pole dance, un poster de Black Flag, des bières en feu, tout ce qu'il faut pour résumer une ambiance cohérente musicalement.
La musique est véritablement hybride, portée par des guitares hargneuses qui ne recule devant aucun chromatisme ; un chant un peu nasal qui rappelle les grognements de gobelins mécontents qu'on retrouve chez Udo Dirkschneider ou chez Rob Halford. Le tout étant soutenu bien sûr par une doublette basse/batterie solide. à‡a sonne joyeusement old school et énervé, sur dix titres, on a donc de quoi y goûter, et ça vous rentre vite dans la tête. Laissez-vous parler et en un rien de temps vous saurez chanter les refrains même si vous êtes nuls en anglais ! L'ensemble, pour finir, ne manque pas de maturité, ce qui promet de bonnes choses pour la suite.
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