Lumière Sombre : Sacral Night - Le Diadème d'Argent

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Musique

Verveneyel

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1 août 2023

" Sacral Night, c'est un mariage impie. On peut partir là -dessus. C'est une engeance démoniaque faite pour rassembler des frères de Metal qui n'avaient besoin que d'une sombre étincelle pour s'entendre : les fans de Heavy Metal et les fans de Black Metal. "
Sacral Night, c'est un mariage impie. On peut partir là -dessus. C'est une engeance démoniaque faite pour rassembler des frères de Metal qui n'avaient besoin que d'une sombre étincelle pour s'entendre : les fans de Heavy Metal et les fans de Black Metal.
Alors certes, on pourrait dire que par le concours de Tormentor, de Venom et de Mercyful Fate, les ponts sont déjà  bâtis ; mais il faut dire que rare sont les groupes de proto-Black à  afficher un chant si clair, et rare sont les groupes de Heavy, si infernaux qu'ils prétendent être, qui arborent autant les parures instrumentales du Black Metal.
Description de l'image
En effet, la voix d'Antoine Volat, de retour après avoir laissé chanter le bassiste du groupe sur l'album précédent, est limpide et puissant, tout en se faisant parfois fantomatique par des jeux de mix.
Pour ce qui est de l'ensemble instrumental, si cet album, Le Diadème d'Argent, est moins maléfique que son grand frère Ancient Remains, il en a quand même de bons restes. C'est notamment ce qu'on entend avec l'interlude lyrique "Par-delà  les Lueurs Sépulcrales", préambule de bon goût à  un petit bijou tout de tremolo picking tissé : "L'Archange Aux Yeux de Feu". Le morceau sonne un peu comme si ADX était tombé plus profondément que jamais dans les flammes de l'enfer. Il y a des blasts beats, les enfants ! On entend aussi des hululements sinistres en fond, dont Arkha Sva et Celtic Frost n'auraient pas eu honte. "La Dernière Etoile Avant Sirius" est un autre morceau qui ne laisse pas place au doute.
Les amateurs de Power à  la française ne manqueront pas d'apprécier les envolées de "Conquérant des Lumières" ou de "Miroir de La Lune", ainsi que la force tranquille de "L'Ode Infinie" et de "La Seconde Elégie d'un Ange", qui rappellent parfois Manigance.
Sans rentrer dans des clichés bernard-minesques, je ne peux pas m'empêcher de penser que certains morceaux ont un petit quelque chose de générique de dessin animé fantasy aventure, et comprenez que c'est un argument très positif. Cet univers bâti autour du champ lexical des astres, des anges, des chevaliers et de la lumière fait travailler l'imaginaire et on entrevoie assez naturellement des épopées grandioses aux confins des galaxies, dans des armures rutilantes.
La grande qualité de composition du combo se confirme avec cette galette qu'il va falloir s'arracher chez No Remorse Records.