TOP 2020 : Le Top 10 Album International de Verveneyel

Verveneyel

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26 décembre 2023

" Le Top 10 des albums internationaux sortis en 2020, par Verveneyel. "
En 2020 les maîtres de l'horreur sont revenus d'outre tombe pour notre plus grand plaisir avec cet excellent opus, Frankensteiner Strataemontanus qui n'aura pas luttè pour se frayer un chemin jusqu'à  mon coeur. Parti pour nous raconter une nouvelle histoire macabre, on nous attire avec une intro chatoyante et douce, pour ensuite amorcer la descente aux enfers, pour ne plus jamais en revenir. Mèlodique, puissant, gothique, atmosphèrique, tout y est dans cet album, et c'est à  voir d'urgence en live. On en a parlè en long en large et en travers de Vulvarine, mais le fait est que voilà , c'est sans contestation l'un des meilleurs albums de cette annèe à  mes yeux. Très pro dans son exècution, aussi nostalgique qu'inventif, harmonieux dans sa composition, mèlangeant finement de nombreuses influences musicales ; cet album c'est le visage du Hard Rock d'aujourd'hui, un Hard Rock jeune qui ne vit pas dans l'ombre des vieux. Unleashed c'est aussi un premier album qui respire la maturitè, et qui laisse prèsager du meilleur pour la suite du groupe. Un peu d'Indus extrême dans ce top ? C'est parti ! En 2020, les Anglais de Make them Die Slowly ont ètè ultra prolifique, avec la sortie de pas un, mais deux albums. Mais c'est bien ce second album, "The Bodycount Continues...", sorti pour Halloween, qui m'a le plus cassè les cervicales. Pourquoi ? Ma fois, à  cause de "Hack-O-Lantern", qui rend explicit ce qu'on avait dèjà  compris : l'amour du groupe pour l'ambiance chaleureuse des Slashers. Ce morceau est une pure bombe. Du reste l'album garde les motifs qui font autant le charme du premier album qui des projets de Mick Kenney en gènèral : un art du riffing assassin ultra lourd, ainsi qu'une vraie intelligence dans la crèation d'atmosphère. Les petites lignes de clavier un peu kitsch sont notamment un vrai point fort de cet album ; ça vous fait rentrer d'emblèe dans des morceaux comme "The Terror Begins". "The Bodycount Continues" (l'album comme le titre èponyme d'ailleurs) est un petit bijou extrême qui s'ècoute encore et encore. Gods of Death de Kramp, c'est tout bonnement une ènorme claque. Cet album m'a pilonnè les tympans. À travers ses effusions de guitares dèmentielles, ses refrains va-t-en guerre, sa basse chevaline, et ce feeling extraordinaire qui donne au groupe le pouvoir de faire exactement ce qu'il faut faire quand il faut le faire, cet album m'a tout bonnement soufflè, et saura ravir, j'en suis sûr, même les plus puristes d'entre vous. Là  aussi, c'ètait un album que je voulais voir arriver. Quand en 2018 on apprenait que Katatonia se sèparait, il y avait de quoi attraper quelques sueurs froides. Heureusement, ça n'aura durè qu'un an, pour finalement voir naître en 2020 le sublime City Burials. Et bien-sûr, cet album il va faire râler les vieux de la vieille qui ne jurent que par les vieilles recettes, parce que voilà , un morceau comme "Laquer", c'est pas très Metal. Mais bon sang les gars, ouvrez les oreilles : C'EST BEAU ! C'est tellement beau. Cet album, il est plus que jamais nourri aux ambiances nèbuleuses du Post Rock et du Rock Progressif. C'est un album qui nous rappelle une vèritè mainte fois constatèe mais toujours saisissante : pour les morceaux tristes, personne, je dis bien personne, n'est aussi douè que Jonas Renkse pour crèer des mèlodies de chant. La moindre ligne qu'il prononce sonne aux oreilles comme une èvidence, incontestable. Comme beaucoup, j'ai exultè de bonheur en apprenant le retour de Dave Ingram dans les rangs de Benediction. Pour tout vous dire, c'est un de mes groupes prèfèrès, et même si je ne dènigre pas l'excellent travail de Dave Hunt et Barney Greenway, pour moi il n'y a pas de meilleur pèriode pour le groupe que celle qui va de The Grand Leveller à  Grind Bastard. Autant dire que j'ètais plus que chaud pour cette sortie. Et bigre, comme je n'ai pas ètè dèçu. Histoire de passer rapidement sur l'èvidence, retrouver le timbre caverneux d'Ingram est dèjà  une immense joie, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que le reste du combo ne dèmèrite pas. En outre, Darren Brookes et Peter Rewinsky sont toujours de vèritables rouleaux compresseurs, ultimement intelligents pour pondre des morceaux de Death Metal old school sans chichi, très Punk, taillè pour vous glacer d'horreur et pour vous faire tabasser votre prochain. Les petits jeunes de la bande, Gio Durst et Dan Bate, font ègalement un travail très honorable. La batterie, par exemple, est vraiment parfaitement règlèe dans cet album, le son est excellent. Scriptures est un album sans temps mort, qui fait du bien. Chaque sortie de Draconian est un èvènement. Il faut partir de ce postulat. Fort de leurs presque trente ans d'existence, peu de groupes de Metal Gothiques ont rèussi à  garder une telle consistance, à  affirmer une touche personnelle sans se transformer en gimmick, à  maintenir la barre de la qualitè gènèrale aussi haute. Dèjà  cinq ans plus tôt, Sovran ètait un foutu chef d'oeuvre. C'est à  nouveau le cas avec Under a Godless Veil. C'est un album bouleversant, autant habitè par une profonde tristesse qu'une beautè lyrique, contemplative. Les morceaux prennent leur temps, nous bercent, nous envoutent. Ce genre de moment d'ècoute, mes amis, c'est prècieux. J'ai dèjà  eu l'occasion de vous le dire : j'adore quand les groupes de Deathcore chargent leur musiques d'ambiances sombres, un peu Gothiques, un peu Black Metal, très très horrifiques, et que cette atmosphère transpire dans la composition. C'est de fait tout naturellement que j'ai ètè saisi par cet album de Lorna Shore. Et tant pis si le chanteur a ètè virè (je ne me prononcerai pas sur la question, la justice ayant toujours à  plancher sur l'affaire), ce qui fait vraiment la force musicale de cette album c'est la production lèchèe, les mèlodies de guitare èpiques, et tout l'habillage qui constitue cette atmosphère susmentionnèe. Allez-y à  l'aveuglette, c'est extra ! Sorti un peu de nulle part, ce premier album de Steel Arctus est un monstre d'efficacitè pour qui cherche quelque chose de vraiment èpique. Tout est massif dans ce groupe, et ça va vite, très vite. Steel Arctus c'est aussi un vrai sens de la mèlodie, une voix qui vous transporte, et des orchestrations pour vous projeter dans le dècor d'un film de fantasy. Les productions M&O Music sont la plupart du temps des productions Françaises, mais quitte à  sortir des frontières de l'hexagone, ils ont eu du flair en prenant dans leur catalogue les Ukrainiens de Korypheus. Ce fameux "Over the Rainbow" est un joyeux concentrè de modernitè qui va rafraichir quelques vieux spectres nostalgiques de mon adolescence, et c'est globalement rèussi ! C'est un album lourd, angoissant, technique, qui vous emmènera dans l'immensitè de l'espace.