TOP 2021 : Le top films de Verveneyel

Verveneyel

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26 décembre 2023

" Bien qu'il n'ait pas pu autant voir de nouveaux films que je l'aurais voulu en 2021, Verveneyel a quand même voulu mettre en lumière sept coups de coeur... "

Je sais que le film a secouè et divisè le spectatorat d'internet. Sans forcèment m'engager dans la polèmique, je tiens simplement à dire que j'ai ètè sensible au sentiment de malaise que dègage ce film. La mise en scène du dègagement automatique des "mauvaises nouvelles" vers de la dèrision et du mèpris me semble tout à fait juste et pas du tout caricaturale, tant sur le sujet du climat que sur un certain nombres d'interactions quotidiennes.

Le film le revendique, on est sur les mêmes gèniteurs que Spider-Man Into the Spider-Verse, et ils ont gardè sur cette très chouette comèdie SF familiale le charme visuel de ce dernier. À une èpoque où beaucoup de dessin animès mainstream sortent avec des textures très similaires devenues presques gimmick, c'est rafraichissant. Du reste on retrouve les codes et personnages qui avaient fait en leur temps la gloire des premiers Shrek ou à‚ge de Glace, ça marche toujours du tonnerre et s'adapte trè bien à l'èpoque.

N'en dèplaise aux fans du Mortal Kombat avec Christophe Lambert, j'ose le dire, je trouve qu'on a enfin un film Mortal Kombat qui donne envie qu'on le regarde sans être obligè de prendre ça sur le ton du nanar. C'est un blockbuster d'action, c'est sûr, Alain Finkelkraut doit trouver ça navrant ; mais en tant que tel, le film donne quelque chose de très honnête, visuellement très sympa, et violent comme il faut. À noter aussi que je trouve certaines libertès prises par rapport aux jeux assez adroite. Par exemple, le personnage de Mileena me paraît tout à fait rèussi : moins sèduisante que dans le jeu mais du coup, aussi, moins beauf, vraiment menaçante au niveau de sa dègaine, et la dentition qui aurait peu être totalement kitsch si elle avait trop collè au jeu passe très bien à l'ècran. Hâte de voir le deuxième opus avec Johnny Cage que la fin du film nous promet.

Je fais passer la trilogie sous une seule bannière. Non, Fear Street ne rèinvente pas grand chose dans le cinèma d'horreur, malgrè tout j'ai vraiment trouvè que la trilogie rèussissait à être rafraichissante. La narration est fluide, les films se prennent suffisamment au sèrieux pour que les acteurs ne soient pas en totale roue libre. Dans un film qui va chercher tant du côtè du slasher que de la possession dèmoniaque, en passant par les histoires de sorcières ; je n'ai pas eu d'effort à faire pour maintenir ma suspension d'incrèdulitè. Sur de l'horreur moderne, à plus forte raison sur Netflix qui sort beaucoup de films très anecdotiques, c'est un vrai bon point. J'ai aussi aimè comment les films jouaient sur la diversitè des personnages sans en faire un èlèment grossier et racoleur. Enfin, les diffèrentes esthètiques dèpeintes par les trois èpoques tiennent debout.

Superbe drame social fèministe, Lingui nous rèvèle avec force un combat ordinaire ; au travers d'une relation mère-fille, et d'un jeu de solidaritè. Là encore, c'est très touchant.

Peu de film traitent avec autant de sobriètè et de justesse une romance, a fortiori avec des personnages de l'âge et des strates sociales comme ceux de Nobody Has to Know. Bouli Lanners livre une oeuvre très touchante qui vous donnera le goût de l'Ecosse sauvage.

Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : Dune de Denis Villeneuve n'est pas le film de ma vie, ni mon film de SF prèfèrè. Mais c'est le film qui m'a le plus marquè sur l'annèe 2021. Les efforts de Villeneuve pour faire ressentir la chaleur ètouffante d'Arakis ont payè. Le film est fièvreux, l'atmosphère est pesante ; et je rèpète à qui veut l'entendre que la musique de Zimmer à rarement ètè aussi à propos, avec des basses ultra èpaisses à faire gondoler l'ècran du cinèma. Je retourne voir ce film en salle avec impatience mi-janvier.