France
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Parfois ça fait du bien de changer ses habitudes. C’est ce qu’il s’est passé lorsque j’ai découvert DOWN TO THE WIRE : j’ai d’abord lu la fiche promo transmise par Angie de NRV Promotion (chose que je ne fais jamais pour ne pas être influencé lors de ma première écoute de l’album). Mais cette fois cela m’a permis de mettre le CD tout en haut de la pile des choses à chroniquer pour Blastphème Webzine ^^. Le quatuor français vient de sortir son premier album, « Deep In Denial » le 05/04/2024 et je me devais de vous en parler tant il m’a fait une belle impression.
Clip de « HEALING » :
« HEALING » ouvre l’album et nous plonge dans un neo-metal à la Deftones avec ces touches groovy, mélodiques et planantes tant au niveau du chant que des instruments. Les paroles sont à fleur de peau et bien dépeintes par la voix de Jo Félix qui colle parfaitement à cette atmosphère. On continue dans le brut de décoffrage avec « THE BUTCHER’S FANTASY » qui tape fort avec, encore une fois, des paroles qui se révèlent plutôt rudes et amères. « HEAD DOWN » reste dans cette inspiration neo, notamment le passage « Do what you must, you know what you must do / Give all your best, this is not enough / Do what you must, you know what you must do / Give all your best, you know » qui, cette fois, m’a plutôt évoqué Korn (sentiment renforcé par des intonations à la Jonathan Davis que l’on retrouve un peu ça et là sur l’ensemble de la composition).
Clip de « THE BUTCHER’S FANTASY » :
Place à « VEGAS » dans un style plus rock qui se rapproche de ce que peut nous proposer le groupe normand Headcharger (pour celles et ceux qui connaissent) avec ce riffing bien lourd et saturé qui donne envie de se remuer (un régal les parties guitares de Nicolas Ferreira). Sans surprise, j’ai adoré ^^. L’écoute se poursuit avec « AS A BROTHER » qui lorgne plutôt du côté de la scène rock alternative et stoner, tout en gardant un passage plus agressif en fin de composition. Changement d’ambiance sur « SHAME » avec un ralentissement de tempo, même si globalement ça reste assez fat. Je ne sais pas pourquoi mais je lui trouve un petit côté Load/Reload de Metallica avec cette sorte d’esprit heavy-power rock bien fat comme dit précédemment.
On enchaine avec « UNIVERSAL REFILL » dont la guitare et le chant rappellent parfois Limp Bizkit, puis avec un petit brulôt punk « NO COPS, NO POLICE » taillé pour le live (ça va pogoter en fosse, je vous le dis). « I’M A WOLF » laisse entrevoir des influences du côté de la scène hardcore (ma précédente comparaison avec Headcharger n’était pas si dénuée de sens car les normands mettaient pas mal de hardcore dans leur rock à une certaine époque…au hasard l’album « Watch The Sun »… mon préféré). L’opus se termine sur un « BURN (SNOW WHITE) » très imagé, pessimiste (à l’image de l’artwork et du nom du groupe…un homme qui tombe après avoir été trop sur le fil…), et qui interpellera forcément l’auditrice/auditeur.
DOWN TO THE WIRE fait perdurer l’héritage neo des années 90-2000 de la plus belle des manières avec ce « Deep In Denial » faisant la part belle à des compositions solides qui s’ouvrent et s’enrichissent d’autres horizons. A coup sûr une des belles sorties hexagonales de cette année 2024. Bonne écoute.