Fear Factory - Aggression Continuum

Actualité

Amérique

Indus

Metal

Musique

USA

THE BRUCE 666

-

1 août 2023

" Notre avis sur le nouvel album de Fear Factory. "
Fear Factory, c'est un peu les feux de l'amour entre Burton C. Bell et Dino Cazares. Comme vous le savez, à  la suite d'un procès remporté par ce dernier, celui-ci est devenu le seul propriétaire du nom du groupe, ce qui a précipité le départ du chanteur. On retrouve néanmoins, avec grand plaisir, Bell sur ce nouvel opus, puisqu'il a été enregistré bien avant l'issue de la bataille juridique.
Description de l'image
Revenons à  des choses plus réjouissantes, si vous le voulez bien, la musique. Fear Factory présente une discographie inégale à  mon sens, où l'excellence (''Demanufacture'' 1995 et ''Obsolete'' 1998), côtoie le bon (''Soul of a New Machine'' 1992, ''Archetype'' 2004 et ''Mechanize'' 2010) et le moins bon (''Digimortal'' 2001 et ''Transgression'' 2005) voire le pilotage automatique sur les deux derniers albums (''The Industrialsit'' 2012 et ''Genexus'' 2015). Quand est-il d'Aggression Continuum ?
Après avoir écouté les deux premiers extraits, à  savoir 'Disruptor' et 'Fuel Injected Suicide Machine', qui sont vraiment très plaisants, on était en droit d'espérer un bon cru. En effet, même si FF fait du Fear Factory, il le fait plutôt bien, ce qui n'a pas toujours été le cas dans le passé. On retrouve le patte du groupe, c'est à  dire un gros son avec une batterie puissante, des riffs incisifs accompagnés par des orchestrations bien senties et ces fameux refrains, en voix claire, dont je suis friand (mention spéciale à  celui de 'Disruptor' qui est imparable)
Le jour de la sortie de l'opus, le groupe nous propose un troisième extrait, 'Recode' qui est dans la continuité des deux précédents, plutôt efficace. On peut faire le même constat concernant le titre 'Aggression Continuum', mais malheureusement cela ne continue pas, si vous me passer l'expression. Disons plutôt qu'une certaine linéarité s'installe, au fur et à  mesure que l'on plonge dans l'album, et l'apparition de titres un ton en dessous, en terme de qualité, comme 'Purity', Collapse', 'Manufactured Hope' et 'Cognitive Dissonance' n'arrange pas les choses. Seul, Monolith, qui porte bien son nom, sort du lot, avec un format court (3m34) où la voix claire est mise en avant et on a même le droit à  un petit solo (si si je vous assure). On retrouve également une outro indus sur 'End of Line' qui conclut l'album mais cela est récurrent dans la discographie du groupe.
Vous l'aurez compris, on n'est pas sur l'album de l'année (après ce n'est que mon humble avis) mais il faut savoir apprécier cette dernière Å“uvre avec Burton C. Bell comme il se doit, car certains titres valent le détour. Pour ma part, je l'écoute en boucle en ce moment mais on ne va pas se mentir, dans six mois quand j'aurais envie de réécouter un album de Fear Factory, je réécouterai plus volontiers, Demanufature, Obsolete ou Archetype. FF a trouvé une formule qui marche et l'exploite à  fond, sans grande surprise. Concernant l'avenir du groupe et le nom du nouveau chanteur, le suspense reste entier.