Film d'Action : ObsElite - Icon of Sin
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Indus
Metal
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Verveneyel
-1 août 2023
" Pour ne rien vous cacher, aimable lectorat, il y a une ambiance assez typique qui ne me déplaît pas : cette ambiance électrique qu'on retrouve dans les films de science-fiction/action des années 90 et 2000. Comprenez là tout ce qui comporte des tenues en cuir, des jeux de clair-obscur assez blafards, de la grosse baston, et surtout, du Metal Indus. "
Pour ne rien vous cacher, aimable lectorat, il y a une ambiance assez typique qui ne me déplaît pas : cette ambiance électrique qu'on retrouve dans les films de science-fiction/action des années 90 et 2000. Comprenez là tout ce qui comporte des tenues en cuir, des jeux de clair-obscur assez blafards, de la grosse baston, et surtout, du Metal Indus.
Je suis pour tout vous dire assez amateur de Matrix, Les Chroniques de Riddick, Blade, ainsi qu'Underworld, sûrement ma saga préférée dans cette liste pour sa touche délicieusement gothique.
Je vous raconte tout ça pour une raison bien simple : c'est dans cette atmosphère glaciale et frénétique que l'EP du jour me ramène. Il est sûr et certains que si vous vous délectez de séries-B à gros calibre, vous serez charmés.
Armé de ses cinq titres, le groupe propose un échantillon pugnace, avec pour commencer de gros riffs bien épais, très simples mais lourds, groovys, rassembleurs, à la manière d'un Rob Zombie des débuts de carrière. Du côté des samples, on a du vrai travail de DJ complet, qui saura accrocher les fans d'Electro bien vilaine. Entre autres, malgré ma connaissance assez limitée du sujet on sent nettement que du côté des rythmes samples il y a comme un goût de Drum&Bass dans sa mouture la plus vindicative. Si vous aimez par exemple un "Bring Back the Glory" de Zardonic, tout devrait bien se passer pour vous.
Au niveau de la voix, c'est du tout gueulé à 100%, mais dans le sens Punk du terme ; avec pour donner de l'amplitude un filtrage des décibels et une reverb qui donnent un léger effet mégaphone. On a parfois l'impression d'entendre une éructation de Jaz Coleman des Killing Joke, ce dont on ne saurait se plaindre.
ObsElite, ça va très vite, ça tape très fort, et pour un premier EP, voilà qui nous donne un savoureux avant-goût du futur dystopique qui, sans aucun doute, nous attend !
Un excellent travail a également été fait du côté du visuel : ça vous saute littéralement au visage, il y a des néons, il y a des lasers ; mes amis, la vie est belle ! C'est une sympathique découverte pour pimenter vos parties endiablées de Cyberpunk 2077 ou vos lectures de William Gibson.