Réaliser une chronique sur un disque d'un artiste complet que l'on a dans un premier temps découvert avec des peintures faites de sang, d'une beauté effrayante mais captivante car d'une noirceur tellement intense… Maxime André Taccardi est un acteur aux multiples facettes de l'art noir du milieu du metal extrême, comme le prouve son projet musical Kyà¼ketsuki.
Ayant déjà pris part à la musique avec d'autres projets comme K.F.R. ou Trinity , cette fois ci on est toujours dans la musique du malin avec Kyà¼ketsuki, l'ambiance générale est le plus important ici, chaque son et mélodie nous ramènent inexorablement dans les tréfonds d'une âme torturée qui rentre en résonance avec celle de l'auditeur, se laissant s'imprégner consciemment ou inconsciemment de tout son être par un chant Black Metal rocailleux, ou parler par moment sur des rythmiques lourdes et lancinantes . Une originalité démoniaque peu commune qui doit être vécue de façon personnelle à tout un chacun. L'expérimentation est telle que difficilement voir impossible à y mettre une quelconque étiquette, pour mon plus grand plaisir de rédacteur, car tout se qui n'est pas identifiable ou à mettre dans une catégorie est surtout unique et ça, cher lecteurs, c'est réellement jouissif et rare à mes yeux.
Un voyage passionnant proposé par un artiste dont je vous invite à prendre connaissance de son art, sous toutes ces formes et elles sont multiples. Ici-même j'aurais pu développer plus la musique mais ce sont les émotions qui ont pris le dessus, vous faisant découvrir Maxime André Taccardi par ce biais, je ne saurai que vous conseiller ce disque d'une originalité sans limite.