LISATYD – Life Is Shit And Then You Die

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Je profite de la récente sortie du clip « EVERYTHING IS AWESOME » pour chroniquer le premier EP de LISATYD sorti en septembre 2023. Formé en 2022 LISATYD, qui signifie « Life Is Shit And Then You Die » (nom de leur premier EP dont il est question aujourd’hui), est un quatuor parisien composé de Simon Garrette (guitare / chant), John Babkine (guitare), Angela Dufin (batterie), Clément Verhaeghe (basse). Les membres ayant déjà des expériences dans d’autres groupes (Kugelblitz, Slurp…), je m’attends à un premier EP plutôt costaud que ce soit en matière de composition, de production… Et effectivement LISATYD ne déçoit pas une seule seconde avec cette pépite rock qui puise ses influences dans le grunge, le stoner, la noise, le psyché comme nous allons le voir ensemble.

L’écoute commence avec « EVERYTHING IS AWESOME » qui débute de manière mélodique et douce (très 70’s), presque pop - le mot est lâché – pour gagner progressivement en intensité et en lourdeur (à l’image du clip assez piquant/doux-amer qui nous montre que « tout n’est pas super génial » … les fans de pop culture comprendront ^^). Un OVNI sur l’opus même si la patte psyché se retrouvera un peu plus tard.

« TOAD MAN » est plus musclé avec ses guitares saturées et cette batterie qui martèle bien. Le clip est, encore une fois, surprenant et décalé ; ce qui semble confirmer que le groupe est adepte du second degré pour mieux griffer là où ça fait mal (n’oublions pas le sens de l’acronyme LISATYD).

« CUT » ralentit le tempo en se faisant plus planant même si la rythmique se fait encore lourde sur certains passages (très stoner dans l’esprit). Le petit riff de guitare qui se répète sur la dernière partie du morceau renforce le côté hypnotique de l’ensemble et renvoie, d’une certaine manière, à l’aspect psyché 70’s précédemment cité.

On change une nouvelle fois d’univers avec « REPEAT » plus rageur et punk tant dans les voix qu’avec les instruments (mention spéciale à la section rythmique basse-batterie bien punchy), même si la touche mélodique est toujours présente sur le refrain. Ça risque de pas mal secouer en fosse (clairement taillé pour le live).

Retour du stoner avec « GERMAN DINOSAUR » sur lequel le quatuor vient jouer avec les codes dissonants de la scène noise ; « VRILLATOR » continuant d’ailleurs par la suite dans cette voie noisy. L’EP se termine alors sur « TAKE IT BACK » qui nous montre toutes les facettes et le savoir-faire du combo (mélodique, hypnotique, lourd, et survolté).

Je m’attendais à du lourd avec ce premier EP de LISATYD qui s'avère varié, inspiré, maitrisé et parfaitement exécuté de A à Z. Vivement la suite ! 

Bonne écoute.