Blastpheme - Webzine monolyth-weve-caught-the-sun

Monolyth ? Tiens, ça me dit quelque choseâ€¦ Mais oui c'est ça, je les avais vu le vendredi 22 mai 2015, au Zicophonies de Clermont-de-l'Oise, en première partie de Gojira. Depuis de l'eau a surement coulé sous les ponts, je fais donc quelques recherches pour voir un peu ce qu'il s'est passé durant ces 8 années. Changement de line-up (avec notamment l'arrivée d'une nouvelle bassiste, Vanessa, fin 2021), pas mal de tournées, 1 album en 2018 « A Bitter End - A Brave New World » et un nouvel opus en 2023. Enfin un nouvel opus, il s'agit plutôt d'un réenregistrement complet de « Catch The Sun » sorti initialement en 2007 et qui lorgnait pas mal du côté de la scène suédoise. Réenregistrement car l'opus est plus long (d'environ 5 minutes), avec des versions actualisées/uploadées, et une production vraisemblablement plus actuelle (je n'ai malheureusement pas pu comparer les 2 versions).

L'écoute débute avec « THE NEVERENDING BEGINNING » qui parlera forcément aux fans de Soilwork ou d'In Flames avec ses couplets coreux (metalcore et hardcore) et ses refrains en chant clair bien plus mélodiques. C'est la bagarre d'entrée de jeu ^^.

Clip de « THE NEVERENDING BEGINNING » :

« THE RIGHT TO BLEED » continue dans cette voie avec des touches electro qui confèrent à l'ensemble un côté encore plus catchy que je valide à fond. Un vrai rouleau compresseur. « MY BLACKEST DAYS » est un peu moins agressif et plus contrasté avec notamment ce chant clair bien plus présent, des guitares plus mélodiques et même un clavier. Une des grandes réussites de l'album, j'adore ! « NO DAMAGE » muscle à nouveau le jeu dans un esprit similaire au morceau d'ouverture ; difficile de se retenir d'headbanguer : les nuques vont craquer, je vous le dis ^^.

Place à « BREATHE » qui, contrairement à son nom, ne nous laisse pas le temps de respirer, notamment avec son riffing plutôt typé thrash. La voix se met au diapason des 2 guitares en adoptant un phrasé qui va à 200 à l'heure (il faut dire que le titre ne dure que 2,51 minutes). « INSOMNIA » nous illustre parfaitement la facilité avec laquelle le combo sait alterner passages mélodiques et passages plus rageurs (on pense forcément, et pour de bonnes raisons, aux 2 derniers In Flames). « WASTED » contient quelques touches néo qui s'intègrent très bien à l'ensemble.

« FEED THE LIGHT », « INTO SPEECHLESSNESS » et « WALLBANGER » me renvoient au In Flames période « Colony », dans le sens où on est face à des compositions techniques, complexes mais terriblement catchy tout en restant brutales. Un enchainement qui fait des ravages ! Comme vous vous en doutez j'ai été plus que séduit par ce « We've Caught The Sun » de Monolyth que j'espère pouvoir les voir sur scène rapidement. A (re)découvrir d'urgence.

Bonne écoute.

MONOLYTH - We've Caught The Sun