ODA - Bloodstained

Doom

France

Stoner

Evil Ted

-

11 octobre 2024

" Chronique du premier album d’ODA sorti le 11/10/2024 (autoproduction/NRV PROMOTION). "

 

 

 

 

 

 

 

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A la vue de la pochette et de l’intitulé des 6 titres de l’album dont je vais vous parler aujourd’hui, je me suis tout d’abord posé cette question : est-ce que ça va être du black metal ou du doom ? Pour garder la surprise je n’ai pas commencé par lire le dossier de presse mais j’ai directement inséré le CD dans mon lecteur. « CHILDREN OF THE NIGHT » est très vite venu me donner la réponse : on est face à du très bon doom. Le trio d'ODA, composé par Cyril (batterie), Thomas (guitare et voix) et Emmanuel (basse) nous invite à assister à un rituel du sabbat tout au long de ces 42 minutes. Ce titre d’ouverture, qui fait office de « single » (il avoisine tout juste les 4 minutes), dépeint parfaitement cette atmosphère que ce soit par la lourdeur et la lenteur des riffs ou encore avec les choeurs incantatoires et vaporeux. La magie opère : on se sent comme ensorcelé par ce que l’on entend.

 

 

 

 

 

Place désormais à « ZOMBI » et ses 10’59 minutes au compteur qui passent finalement très vite. Qui dit doom, dit souvent stoner. Mais pas le stoner mainstream/popisant à la Queens Of The Stone Age, le stoner doom fat et méditatif à la Black Sabbath ou Monolord qui nous plonge dans les ténèbres. Quelle maîtrise et quelle classe. Cette ambiance se poursuit sur « INQUISITOR ». On sent qu'il se dégage un fort côté organique, ce qui, en fait, n’est pas si surprenant : le groupe ayant enregistré en condition live (des backing guitares ont été rajoutées par la suite). Ce qui renforce cette sensation d’assister en direct à une cérémonie mystique. « RABID HOLE » joue avec les contrastes avec cette voix claire et ses passages plus « aériens », et donne ainsi à l’ensemble une coloration bien mélancolique. L’enchainement « SUCCUBUS » / « MORNING STAR » qui clôture l’album est, je trouve, un peu plus lumineux que les extraits précédents, peut-être par un côté plus psychédélique au niveau guitare.

 

 

En résumé « Bloodstained » d’ODA est une ode, une célébration à ce que le stoner doom peut nous proposer de meilleur. A écouter sur disque, et, évidemment, à vivre en concert.

 

 

Bonne écoute.