Petite Frousse à  l'Ancienne : Slizard

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Verveneyel

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1 août 2023

" Avec le retour des beau jour, rien de tel que d'aller camper dans les bois avec quelques amis, pour se raconter des histoires à  dormir debout à  la lueur d'une lampe de poche. "
Avec le retour des beau jour, rien de tel que d'aller camper dans les bois avec quelques amis, pour se raconter des histoires à  dormir debout à  la lueur d'une lampe de poche.
C'est vers cette ambiance amicale que Slizard nous emmène. Le combo originaire de Los Angeles (qui compte à  la basse et aux guitares Pat Belrose de Jade) sort de l'ombre, grimoire à  la main, plein d'histoires sombres où la poussière volète et les araignées courent partout. Un premier album éponyme, c'est le menu du jour. Agrippez bien vos couvertures !
Description de l'image
Pour un premier essai, le groupe ne fait pas dans la demi-mesure : c'est pas moins d'une heure et cinq minutes qu'occupent les quinze chansons de Slizard. Quand on sait que le groupe est formé depuis 2019, on peut dire qu'il n'ont pas chaumé. Un gros travail a visiblement été fait, les morceaux ne sont ni hâtifs ni bâclés. On nous propose un joyeux florilège de Heavy à  l'ancienne, à  base de gamme mineur naturelle, de rythmiques aiguisées, de solos plus rapides que l'éclair, de passages acoustiques eurythmiques, et d'un certain talent pour les gimmicks qui vous rentre dans la tête. Slizard manipule de vieilles recettes avec des façons de fin gourmet, et l'album s'écoute tout seul, réjouissant. C'est le genre de Heavy Metal qui aurait le pouvoir de réunir les fans d'Iron Maiden, d'Europe, de Vixen et de Battlebeast : on retrouve à  la fois l'efficacité du riffing, le sentiment épique qui s'en dégage, et le côté festif.
Liz Fawcett, dans ce jeu de comparaison, est un membre à  ne pas négliger dans la qualité de l'expérience : avec une voix puissante qui tient autant du Gwen Stefani que du Sarah Ann Kitteringham, avec une touche de Patti Smith, les morceaux sont entonnés avec la force qui convient.
Les claviers par-ci par-là  parsemés accentuent le côté histoire d'horreur qui est au coeur de l'album tant dans la musique que le visuel et les paroles. Certains passages ont parfois comme une saveur de Blue Oyster Cult, mais en plus énervé certes. Sans forcément impacter trop fort le style de jeu, ça marche bien, et on s'imagine assez dans une scène d'horreur de film des années 80. Vous savez, cette fameuse scène où la bagnole tombe en rade au milieu de nulle part ?
Beau bébé donc que ce premier Slizard, félicitations à  eux pour ce bel essai, qu'il vous faut essayer !