POLARYS – Cosmic Singularity

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Mieux vaut tard que jamais. Aujourd’hui je vous parle des parisiens de POLARYS, anciennement POLARIS, qui évoluent dans un style alliant heavy, power, prog, thrash et même des petites touches de death. Le groupe existe depuis 1996 et a sorti deux démos et un album « The Va'adian Chronicles » (2010 réenregistré en 2013). Le line-up comprend Douchan (chant + guitare), Giovanni (guitare), Manu (clavier), Onov (batterie) et Sly (basse). En janvier 2024 ils sortent un nouvel EP, « Cosmic Singularity », composé de 5 titres pour environ 32 minutes au compteur. Le combo développe l’histoire racontée dans leur premier album. On se retrouve donc à nouveau embarqué dans une aventure spatiale qui déménage.

L’écoute débute sur un « BACK TO WAR » au riffing bien lourd dans un esprit heavy thrashisant (tout comme le solo qui est pile poil comme il le faut pour ce style de metal). Le refrain est fédérateur (clairement taillé pour être repris en live par le plus grand nombre). J’adhère totalement à cette approche chanson/mélodie dans la composition, c’est même ce que je recherche en priorité en musique. Ça commence fort.

Place ensuite au titre éponyme et sa coloration orientale qui nous fait voyager, tout comme la voix de Douchan qui, comme dans le titre précédent, jongle avec aisance entre chant clair et chant growlé. POLARYS fait preuve d’une belle maitrise de toutes ses influences et subtilités. Je parlais de maitrise, allez jeter une oreille sur l’instrumental « THE LONG DARK » ; que dire à part qu’il est classe et que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde durant l’écoute.  Le groupe muscle un peu plus son jeu sur « TRAPPED IN THE HUB » tant au niveau des instruments que du chant. C’est le titre avec le plus d’intensité en terme de vitesse et d’agressivité (on va du death au power en passant par le thrash). Et c’est, sans surprise, le titre que j’ai préféré. L’écoute se termine sur « THE WARRIOR’S PLEDGE » et ses claviers qui collent plutôt bien avec l’étiquette progressive que l’on leur attribue. Les solos de guitares et les « oh oh oh » en fin de morceau font très IRON MAIDEN (j’avoue, j’ai bien kiffé), et l’ensemble s’avère moins sombre, plus lumineux et plus jumpy (pas à des années lumières d’un Freedom Call, un peu moins happy metal toutefois) que le reste de l’opus.

Je ne connaissais pas POLARYS avant de recevoir le pack promo de ce « Cosmic Singularity » et je remercie ELLIE PROMOTION pour cette belle découverte qui m’a emballé de la première à la dernière seconde. Foncez jeter une oreille dessus les ami(e)s. 

Bonne écoute.