Rendez-vous dans le pit : Inhuman Condition - Rat God

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Verveneyel

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1 août 2023

" Inhuman Condition sort enfin sur tous les supports connus ! "
Inhuman Condition sort enfin sur tous les supports connus ! Dans le genre "petite pépite qu'on attendait au tournant", le power trio se ne fait pas débat : avec l'union de Jeramie Kling (batterie et voix, c'est assez rare pour être mentionné), Taylor Nordberg et Terry Butler, c'est rassembler dans un seul projet des anciens second couteau de chez Massacre, Obituary, Venom Inc, The Absence, Goregà¤ng, ou FORE, pour ne citer qu'eux.
Du coup, mes p'tits loulous, question à  dix dollars : quelle musique font ces trois bouchers quand ils se cloitrent dans un studio ? Attention top chrono... 3, 2, 1... BRAVO, du Death Metal à  l'ancienne made in Florida, savoureusement saupoudré de Thrash. Ne mâchons pas nos mots : la musique d'Inhuman Condition, c'est une musique qui vous met la torgnole de vos beaux jours, que vous soyez un vieux de la vieille du Metal ou une jeune pousse.
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En l'occurrence, c'est tout à  fait le genre d'album qui pourrait réconcilier les fans de Hardcore séparatistes avec le Metal, à  plus d'un titre. Les riffs sont simples, mais acérés, soutenus par une section rythmique très punk et groovie. C'est une vraie machine à  pied-bouche qui va ravir les fans d'Obituary, Benediction et Bolt Thrower. Si vous me dites qu'un hymne ultra efficace comme "Tarantula" ne vous donne pas envie d'écraser vos adversaires à  coup de matraque... ma foi... vous êtes étrangement civilisé... et c'est dommage !
Je parlais de Benediction un peu plus, et il me semble que Jeramie Kling a cet espèce de grain Punk dans ces beuglements, ce qui me rappelle un peu Dave Ingram et Barney Greenway. Le sieur marteleur s'aventure aussi du côté de hurlements plus aigus qui vous rappelleront sans doute le regretté Chuck Schuldiner, par moments.
Puisqu'on parle de beau monde d'ailleurs, les trois compères n'ont pas oublié de solliciter les copains : Monsieur Paul Mazurkiewicz lui-même a écrit les paroles de "Killing Pace", et Monsieur Rick Rozz de Massacre s'offre un solo sur "Tarantula". C'est ce qu'on appelle soigner ses fréquentations !
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Des solos, disai-je donc, il y en a pour ponctuer les riffs éléphantesques : des bien gueulards qui font jouir les guitares, comme dans l'excellent "Gravebound".
Les vieux routards auront sans aucun doute du grain à  moudre avec une telle recette, et les jeunes ne seront pas à  la rue grâce (au-delà  de l'efficacité intemporelle des morceaux) à  la production très propre, presque clinique, qui magnifie l'ensemble.
Ce qui finit de nous mettre dans de bonnes disposition avec cet album, c'est sa très sympathique pochette. Le bleu, les vieilles pierres, une espèce de Dorian Gray psychopathe qui marche sur des cadavres ; voilà  qui sent bon les vacances !
(Mé)fait accompli ! Succès garanti !