Chers lecteurs, quand un groupe choisit de s'appeler Dawn of Dystopia, c'est rarement pour nous annoncer que tout va bien !
À peine rentre-t-on dans le vif de ce "Dark Before Dawn" sorti en 2020, que le ton est donné : des cris, des cloches qui font peur ; pas de doute, quoi qu'il arrive, ça craint, et c'est ce que le groupe offre de nous conter... avec des galopades épiques !
En piste chers amis, la chronique du jour est là pour vous vendre un Heavy Metal thrashisant tout neuf venu de Normandie, porté par cinq musiciens, Pat et Bosco aux guitares, Chucky à la batterie, un bassiste qui depuis a été remplacé (par Julien) ; et Sandra au chant.
Fans d'Iron Maiden ou de Battle Beast ? C'est par ici que ça se passe ! Dans le méli-mélo de riffs saccadés on sent de façon très forte l'influence de la bande à Dave Murray, avec la pesanteur du Heavy plus moderne en rythmique. On retrouve aussi les petites touches de Thrash dans l'usage subtil du tremolo picking dans le fond du mix ; et des patterns de batterie assez punks. Si vous aimez les chromatismes et les intervalles diminuées, il y en aura suffisamment pour vous sustenter !
Ajoutez à ça un peu de chant guttural éructé par le batteur, et un chant clair féminin très mélodique qui pourrait raccrocher aux wagons des fans de Nightwish période Anette Olzon, et vous tenez à peu près la recette du succès de Dawn of Dystopia, très bien traduite en live comme en témoignait leur performance au Drakk Fest.
Ce premier essai est très honorable pour le groupe, un peu garage au niveau de la production, mais pas au point de tarir la lourdeur et la puissance des mélodies. Le CD vous propose 22 minutes de très bonne musique, mes coups de coeur allant à "Nightmare on Haven" (chouette petit jeu de mots pour des Havrais...) et "The Circle of Life" ; vraiment puissants et fédérateurs.
C'est ainsi le commencement, et on attendra la suite avec appétit !